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Les auteurs, membres du Comité et participant au jury des Grands Prix, ont décidé de récompenser Sus la Talvera, En marge  publié aux Editions Abordo.

 

Carles diaz
Écrivain franco-chilien, né à Santiago du Chili, Carles Diaz vit et travaille à Bordeaux. Docteur en histoire de l’art, chercheur dans le domaine de la culture et de l'art spécifique à la seconde moitié du XIXe du siècle, il développe en parallèle une prolifique production poétique. Ayant choisi le français comme langue d’expression, ses textes ont été traduits en anglais, en roumain et en occitan et ont fait l’objet d’une adaptation au théâtre.


Il a notamment publié   :

Poésie : La Vénus encordée, Éd. Poesis, 2019 (Ouvrage lauréat de la bourse de création contemporaine Sarane Alexandrian 2018 – Société de Gens des Lettres SGDL) ; Tentative verticale, Éd. Abordo, 2018 ; 1re édition. Zinnia Éditions, 2016 ; Le Fleuve à l'envers, Éd. Abordo, 2013 ; Les Déferlantes nocturnes, Acte à plusieurs voix, Éd. Abordo, 2010 ; Ouvrage adapté au théâtre - Cie du Barrage. Programmé en mars 2015, au Théâtre Marguerite Duras (TMD), Bordeaux.

Traductions, direction d’ouvrages et préfaces : Du Feu que nous sommes, Anthologie poétique. 65 auteurs contemporains, Éd. Abordo, 2019 ; Okoundji, Gabriel. Semilla de errancia, (Préface et appareil critique). Traduction espagnole de Leandro Calle, Editorial Babel, Cordoba, 2017 ; Sylves (1925). Ravearibelo, Jean-Joseph (1901-1937), (Préface et notes critiques). Éd. Abordo, 2017 ; Traduction des Sonnets de la mort (1914). Mistral, Gabriela (1889-1957). Revue Phaéton, N°3, 2016.

Carles Diaz a publié également plusieurs articles dans des revues scientifiques à comité de lecture et dans des actes de colloques portant sur l'histoire de l'art moderne, la réception critique et la théorie d'art et le patrimoine ; Des publications numériques dans des revues spécialisées en accès ouvert ; deux catalogues raisonnés en cours ; deux monographies/études critiques en cours d'édition, dont une en partenariat avec le Musée Rodin.

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Sus la Talvera, En Marge - Editions Abordo 

En nous brûle le territoire de la langue, qui est la marge incessible de l’enfance et de l’appartenance : celle que l’on consacre notre vie à tenter de combler, de retrouver ou d’inventer. Dans Sus la talvera/En marge, de sa prose ombrageuse et passionnée, Carles Diaz sillonne cette marge jusqu’à l’incandescence. Il la parcourt d’un soc qu’il a voulu bilingue en faisant appel au traducteur occitan Joan-Pèire Tardiu (Jean-Pierre Tardif). Franco-chilien, le poète revisite ainsi sa double identité linguistique en passant par une troisième langue, à la fois autre et intime.
Également historien de l’art, Diaz arpente des frontières plutôt que des territoires. Qu’il imagine le monde intérieur et poétique de Rose Valland, lorsque cette gardienne du musée du Jeu de Paume protégeait, pendant l’Occupation, les œuvres des rapines nazies, ou qu’il développe des réflexions en matière d’histoire de l’art (La Vénus encordée) ; qu’il traduise les poèmes de Gabriel Mwènè Okoundji ou explore les virtualités du poétique (Tentative verticale, Les Déferlantes nocturne, Le Fleuve à l’envers), Carles Diaz poursuit sa quête de ce qui gît dans l’entre-deux du réel, et son « chant, pareil aux vagues, n’est qu’un point de fuite vers les profondeurs du silence ».

Emmanuelle Favier, romancière, administratrice de la SGDL

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