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Appel à candidatures : résidence d’écriture à Edenkoben (Allemagne) / Août 2024

Une résidence d'un mois (août 2024) au Centre artistique d’Edenkoben en Rhénanie-Palatinat (Allemagne).   Lire la suite

Appel à candidatures: résidence d’auteurs RÉCIT’CHAZELLES

La résidence d’auteurs RÉCIT’CHAZELLES lance son APPEL À CANDIDATURES. La date limite d'inscription est fixée au 30 MARS 2024. Lire la suite

Appel à candidatures: résidences à la Villa Kujoyama en 2025

En 2025, la Villa Kujoyama accueillera environ quinze lauréats et lauréates pour des résidences de 4 à 6 mois. Les lauréats et lauréates sont appelés à nouer des relations de travail avec les milieux professionnels, universitaires, artistiques et culturels de Kyoto, de la région du Kansai et de l’ensemble de l’archipel. Les candidatures peuvent être déposées par un candidat solo, en binôme, ou en duo franco-japonais. Cette année, le processus de sélection est également ouvert aux duos et binômes Arts et Sciences.   Lire la suite

Lancement du site Lecture-Justice

La Fédération interrégionale du livre et de la lecture (Fill), en partenariat avec le ministère de la Culture et le ministère de la Justice, lance le site Internet Lecture-Justice afin d’accompagner le déploiement de projets livre et lecture auprès des personnes placées sous main de justice.   Lire la suite

Prix Thyde Monnier Mother (Stock)

Luc Lang est l’auteur d’une dizaine de romans, recueil de nouvelles, essais sur les arts et la littérature contemporains, parmi lesquels Mille six cents ventres ( prix Goncourt des lycéens en 1998) , La fin des paysages 2006 et Esprit de chien 2010. Tous ses romans sont publiés aux éditions Stock.

Luc Lang écrit Mother comme d’autres disent mater. Il a besoin de cette prise de distance pour décrire le lien de ses deux personnages nommés le plus souvent « la mère » et « le fils » – auxquels s’adjoint le tiers cher à tout théâtre familial, Robert, personnage d’autant plus poignant que, adopté par le fils à la place de son géniteur inconnu, il s’escrime à sauver « des enfers ce couple délétère de la mère et du fils ».

Le fils explique la nécessité de ce recul : sa mère « l’habite tel un alien dont la présence s’avoue parfois si fulgurante, si éruptive qu’il se surprend alors, traversé de peur panique, d’être sa mère devenu »… traversé de peur mais aussi d’une jouissance fusionnelle inavouée à laquelle il ne renonce pas !

Le fils décrit donc la folie de sa mère pour s’en soustraire, mais avec une telle empathie qu’il la ressent intimement, au point de refuser parfois de penser, afin de rester en lien avec elle. Il s’en sort, à moitié, par un humour qu’on pourrait associer au mécanisme de la dénégation : « je sais bien que ma mère et moi faisons deux, mais quand même… ». Il navigue dans cet entre deux qui fait tout le sel du livre ; comme les marins, dit-on, entre la vie et la mort. N’allant pas au bout du matricide psychique de la mère que tout fils doit faire (autant que le parricide, plus souvent décrit) pour devenir un homme, il devient écrivain…

Mathias Lair Liaudet (novembre 2012)

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